Le ministère du Travail estime que la nouvelle réglementation affectera 3,7 millions de travailleurs
Le ministère du Travail et de l’Economie sociale chiffre à plus de 790 millions d’euros par an le coût que les entreprises devront assumer en charges administratives liées à la nouvelle réglementation du télétravail approuvée cette semaine par le gouvernement. Cela ressort clairement de la mémoire des impacts qui accompagne le décret-loi approuvé ce mardi par le Conseil des ministres, sur la base de l’estimation qu’un travailleur sur cinq en Espagne travaillera à distance de manière régulière .
Dans son estimation, Work souligne que, selon les données de l’enquête sur les forces de travail (EPA), l’année dernière 8,3% des travailleurs ont eu recours au télétravail, et selon l’enquête Eurofound, le pourcentage de ceux qui ont commencé pour ce faire avec la pandémie atteint 30%. Pour sa part, la Banque d’Espagne estime que sept travailleurs sur dix pourraient faire du télétravail , au moins occasionnellement. Pour cette raison, Work estime que 20% de la population employée aux fins des accords de télétravail qui doivent être communiqués, 3,72 millions de travailleurs selon l’extrapolation de l’EPA pour le deuxième trimestre de l’année.
De là, le Labour reçoit 790 millions d’euros de la somme du coût des différentes procédures, le plus cher étant l’obligation de l’entreprise de remettre à la représentation légale des travailleurs une copie de tous les accords à distance et de ses mises à jour (372 millions par an, à 100 euros pour chaque envoi, et une fréquence estimée à une fois par an).
Plus de 14,8 millions résulteraient de l’ envoi d’une copie de ces accords et de leurs modifications au bureau de l’emploi (avec un coût unitaire estimé inférieur à 4 euros), et 186 millions de l’obligation d’information des télétravailleurs et de représentation syndicale des emplois en présentiel vacants .
(43)